Ministère du chagrin - Hortefeux, la voiture-balai des syndicats
Hortefeux déclare :
" la faiblesse des manifestations ne signifie pas la fin des inquiétudes"
Le capitalisme subit une crise majeure mais conformément à la logique du système, il accélère sa course aux profits et accroît l'exploitation des hommes et des ressources - les conditions de vie et de travail se durcissent partout jusqu'à l'intolérable - parallèlement, les revendications et les désirs d'émancipation se multiplient - le danger d'explosion sociale est grand - les organisations syndicales canalisent les mécontentements sociaux et économiques dans de grandes manifs médiatiques épisodiques - sur le terrain de la vraie-vie les vraies gens souffrent, luttent et s'organisent - les grosses orgas jouent la comédie du tous ensemble et gare à celui qui rompra l'unité le premier - les vraies-gens refusent de voter aux européennes et boudent la grand'messe syndicale du 13 juin - sur le terrain de la réalité, les travailleurs, les sans-papiers, les chômeurs, les précaires, les retraités, s'organisent et les luttes se multiplient - la colère et les désirs échappent au contrôle des orgas - Hortefeux vient à leur rescousse pour relégitimer les partenaires sociaux décrédibilisés. Attention aux masses - attention aux multitudes quand elles vont se mettre en marche sans tutelle syndicale....le deuxième semestre 2009 pourrait bien être historique.
PARIS (AFP) -- Le ministre du Travail, Brice Hortefeux, a estimé dimanche que le faible nombre de manifestants enregistré samedi lors de la journée d'action intersyndicale ne signifiait pas qu'il n'y avait plus d'inquiétudes parmi les Français.
"Il y a à l'évidence des inquiétudes qui se sont exprimées et on ne peut pas faire comme si la faiblesse des manifestations de hier (samedi) signifiait la disparition des inquiétudes", a déclaré M. Hortefeux lors de l'émission Dimanche soir politique (France Inter/I-Télé/Le Monde).
"Les manifestations n'ont pas été à la hauteur des espérances des organisateurs syndicaux", a relevé le ministre du Travail mais "pour autant je ne balaierais pas d'un revers de main cette manifestation au prétexte qu'elle a été moins dense que prévu, en oubliant les manifestations du 29 janvier, du 19 mars et même du 1er mai".
Les manifestations de samedi ont réuni 150.000 manifestants dans toute la France selon la CGT et 71.000 selon la police, soit 7 à 8 fois moins que le 1er mai, qui avait déjà moins mobilisé que le 19 mars.
Interrogé sur d'éventuelles nouvelles mesures anti-crise pour la rentrée, M. Hortefeux a insisté sur le fait que Nicolas Sarkozy rencontrerait "tout début juillet" les responsables syndicaux afin de faire "un état des lieux" des mesures prises pour faire face à la crise.
cgt 59
" la faiblesse des manifestations ne signifie pas la fin des inquiétudes"
Le capitalisme subit une crise majeure mais conformément à la logique du système, il accélère sa course aux profits et accroît l'exploitation des hommes et des ressources - les conditions de vie et de travail se durcissent partout jusqu'à l'intolérable - parallèlement, les revendications et les désirs d'émancipation se multiplient - le danger d'explosion sociale est grand - les organisations syndicales canalisent les mécontentements sociaux et économiques dans de grandes manifs médiatiques épisodiques - sur le terrain de la vraie-vie les vraies gens souffrent, luttent et s'organisent - les grosses orgas jouent la comédie du tous ensemble et gare à celui qui rompra l'unité le premier - les vraies-gens refusent de voter aux européennes et boudent la grand'messe syndicale du 13 juin - sur le terrain de la réalité, les travailleurs, les sans-papiers, les chômeurs, les précaires, les retraités, s'organisent et les luttes se multiplient - la colère et les désirs échappent au contrôle des orgas - Hortefeux vient à leur rescousse pour relégitimer les partenaires sociaux décrédibilisés. Attention aux masses - attention aux multitudes quand elles vont se mettre en marche sans tutelle syndicale....le deuxième semestre 2009 pourrait bien être historique.
PARIS (AFP) -- Le ministre du Travail, Brice Hortefeux, a estimé dimanche que le faible nombre de manifestants enregistré samedi lors de la journée d'action intersyndicale ne signifiait pas qu'il n'y avait plus d'inquiétudes parmi les Français.
"Il y a à l'évidence des inquiétudes qui se sont exprimées et on ne peut pas faire comme si la faiblesse des manifestations de hier (samedi) signifiait la disparition des inquiétudes", a déclaré M. Hortefeux lors de l'émission Dimanche soir politique (France Inter/I-Télé/Le Monde).
"Les manifestations n'ont pas été à la hauteur des espérances des organisateurs syndicaux", a relevé le ministre du Travail mais "pour autant je ne balaierais pas d'un revers de main cette manifestation au prétexte qu'elle a été moins dense que prévu, en oubliant les manifestations du 29 janvier, du 19 mars et même du 1er mai".
Les manifestations de samedi ont réuni 150.000 manifestants dans toute la France selon la CGT et 71.000 selon la police, soit 7 à 8 fois moins que le 1er mai, qui avait déjà moins mobilisé que le 19 mars.
Interrogé sur d'éventuelles nouvelles mesures anti-crise pour la rentrée, M. Hortefeux a insisté sur le fait que Nicolas Sarkozy rencontrerait "tout début juillet" les responsables syndicaux afin de faire "un état des lieux" des mesures prises pour faire face à la crise.
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