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Blog révolu CGT-révolue du Département du Nord

Bonne année de la Cgt 59 !

1 Janvier 2013 , Rédigé par TriNiTy Publié dans #D'où qui pue donc tant

 

Bonne année à tous nos lecteurs !

Bon pied, bon oeil, pas de beuveries ni de ripailles ! Cinq millions de personnes sous le seuil de pauvreté en France à l'automne 2012, ça calme l'appétit et réfrène l'enthousiasme du fêtard ! Comment festoyer dans ces conditions ! En buvant à la santé des pauvres ?

Nous avons écouté - et nous avons du mérite -  Albert II, Roi des Belges et François Hollande, - - - (complétez comme vous l'entendez). Albert II a eu  le courage de condamner le populisme nationaliste, ce qui lui vaut depuis Noël, une guerre ouverte de l'extrême-droite flamande. Rien de tout cela du côté français, Hollande n'est plus un candidat en campagne et nous annonce sans rougir de la rigueur et de l'austérité, des larmes et peut-être bien du sang si on regarde du côté des Affaires étrangères. Ca aurait été dommage de ne pas voter socialiste !

Pour entamer l'année, rien de tel, qu'une bonne petite baveuse bien sentie. Nous avons selectionné la lettre du professeur R. Bkouche à Valls. Pourquoi ? Parce qu'on n'aime pas Valls et ses coups de gueule d'homme fort,  ses rodomontades, les expulsions des Roms sous couvert de la Loi, les politiques préfectorales, la livraison à l'Etat espagnol d'Aurore Martin et les mesures prises contre les sans-papiers. Nous ne sommes pas des opportunistes. Notre indignation n'est pas  circonstancielle. Que le pouvoir soit de droite ou de "gauche", nos valeurs sont identiques et nos mépris constants...

Plus en forme que jamais, la CGT 59 sera en 2013 "du côté des perdants et sans compromis de dernière minute !"


Bkouche Rudolf
Monsieur le Ministre et cher métèque,

Je me permets cette familiarité car nous avons un point commun, nous sommes tous les deux de nationalité française et métèques. Nous avons cependant un point qui nous sépare. Je ne supporte pas la chasse aux métèques.


Car c'est bien ce que vous savez organiser dans la ligne de vos prédécesseurs, la chasse aux métèques. Oh ! je pense moins à vos prédécesseurs de droite qui ne faisaient que continuer une tradition, je pense à ce grand ancêtre qui avait nom Chevènement et qui a su introduire la chasse aux métèques comme pratique de gauche. Vous y ajoutez une chose, votre métèquerie, comme si la chasse aux métèques vous rendez un peu plus français.


Vous avez montré vos qualités en montrant comment vous saviez faire la chasse aux Romms encore mieux que votre prédécesseur. Vous continuez à parquer les étrangers indésirables dans les Centres de Rétention avant de les expulser, et pour mieux vous protéger, vous inventez un devoir de réserve pour les associations qui viennent aider ceux qui sont emprisonnés dans ces centres à faire valoir les quelques droits qui leur restent. Il est vrai que, par respect de la démocratie, il vaut mieux éviter que les basses oeuvres de vos services soient connues. Et, loin de remettre en cause les lois que vos prédécesseurs, Pasqua, Debré, Chevènement, Sarkozy, ont mis en place pour "protéger" la France des étrangers qui y viennent pour fuir les difficultés politiques ou économiques qu'ils rencontrent dans leur pays, des étrangers qui voient souvent la France comme un pays qui leur permettra enfin de vivre, le pays des Droits de l'Homme comme certains le croient encore, vous continuez les mêmes pratiques xénophobes. Mais il paraît que c'est le devoir d'un ministre de la police de rappeler à ces étrangers qu'ils ont tort de croire que la France est un pays accueillant et vous le rappelez avec force. Pourtant ces étrangers que vous considérez comme des ennemis ne demandent qu'à vivre paisiblement dans notre pays, comme l'ont fait, il y a quelques années, vos parents.


Vous devez savoir que certains de ces étrangers font parfois, pour rappeler leur existence, des grèves de la faim qui mettent en danger leur santé, voire leur vie. Votre ancêtre préféré, Chevènement, a déjà rencontré ce genre de problème et la lutte n'a jamais été facile, même si les grévistes ont souvent réussi à obtenir le droit de rester en France, mais à quel prix !


Lorsque la droite, je veux dire la vraie droite, celle qui n'a pas besoin de se déguiser en gauche, est revenue au pouvoir, elle a su durcir les mesures que Chevènement avait mises en place. C'est alors que les sans-papiers ont obtenu le soutien de la gauche, laquelle espérait ainsi se donner une belle image humaniste, ce qui peut toujours servir dans les élections. Ainsi, alors que la Mairie de Lille envoyait la police pour réprimer les grévistes de la faim lorsque ses amis gouvernaient la France, elle a su apporter, lorsque la droite est revenue au pouvoir, son soutien aux sans-papiers. Mais le rêve a peu duré, la gauche est enfin revenue au pouvoir et, par la grâce de son ministre de l'intérieur, a su retrouver les plaisirs de la chasse aux métèques.


Il y eut une époque où le Comité des Sans-Papiers de Lille (CSP 59) pouvait rencontrer la Préfecture pour défendre les dossiers des demandeurs de régularisation et a ainsi pu obtenir des régularisations. Un préfet a décidé que cela était fini. Le préfet actuel continue ce refus et lors d'une rencontre avec le Comité des Sans-Papiers, n'a su que renvoyer à votre circulaire qui ne pourra résoudre que quelques cas. Il ignore la grève de la faim et ne connaît que la répression. Il est vrai qu'une certaine tradition oppose, depuis un demi-siècle, Jean Moulin, préfet qui sut choisir la Résistance pour défendre la liberté et l'égalité contre les autorités de l'époque, et Maurice Papon qui, en bon fonctionnaire, obéit aux ordres et participa d'abord à la déportation des Juifs de Bordeaux à Drancy et quelque années plus tard à un massacre d'Algériens à Paris. Officiellement, c'est Jean Moulin qu'on célèbre, mais ce que demandent les ministres de l'Intérieur aux préfets, c'est d'être des Papon, et malheureusement ils le sont. Même lorsqu'ils font semblant de faire quelques concessions, ils savent les remettre en cause comme ce préfet de Lille qui, en bon séide, a su expulser deux grévistes de la faim alors qu'il avait déclaré qu'il n'y aurait pas d'expulsions de grévistes avant l'examen de leurs dossiers.


Si vous étiez un homme de gauche, membre d'un gouvernement de gauche, vous mettriez fin à cette zone de non droit en facilitant la régularisation des sans-papiers qui espèrent recouvrer une vie normale dans notre pays et vous demanderiez aux préfets de faire le nécessaire pour résoudre ce problème. Et vous pourriez commencer par remettre au goût du jour les rencontres entre la Préfecture de Lille et le Comité des Sans Papiers de Lille, rencontres qui ont permis nombre de régularisations


Mais on peut douter du fait que vous êtes un homme de gauche. Votre place au ministère de l'Intérieur, c'est de faire respecter l'ordre, c'est à dire votre ordre, aux dépens des hommes.


Tout cela est bien triste. Et votre métèquerie rend vos agissements encore plus intolérables.


Je vous prie de recevoir, monsieur le ministre et cher métèque, l'expression de mon dégoût le plus profond.


Rudolf Bkouche, professeur émérite, université de Lille,

ancien membre de la commission juridique du Comité des Sans-Papiers 59

 

 

http://www.jacques-lacaze.com/article-lettre-du-pr-r-bkouche-au-meteque-vals-113936700.html

 

trouvé ici : http://jacques.tourtaux.over-blog.com.over-blog.com/article-lettre-du-professeur-r-bkouche-au-meteque-vals-113945111.html


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M
<br /> le 10 Janvier 2013<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Une fillette se retrouve au commissariat pour des impayés de cantine<br /> <br /> <br /> Mots clés : pauvreté, cantines scolaires, discrimination, fcpe, c'est un<br /> scandale!,<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />  <br /> Une policière municipale a sorti de la cantine une enfant de cinq ans d'une école d'Ustaritz (Pyrénées-Atlantiques) en raison d'un impayé de ses parents de 170 euros, choquant<br /> l'enfant et ses camarades qui la pensaient en prison. La FCPE a jugé "totalement injustifiable" cette intervention.<br /> "La petite a été prise par la police municipale à la cantine, qui est gérée par la municipalité et se trouve en dehors de l'établissement, à 200 mètres", a indiqué le directeur de l'école Saint<br /> Vincent, Laurent Aguergaray, confirmant une information du journal Sud Ouest. "C'est un procédé<br /> irresponsable", a-t-il ajouté, précisant que Léa et ses camarades avaient été traumatisés: "Quand Léa est revenue dans l'après-midi ils étaient étonnés. Ils pensaient<br /> qu'elle était en prison. La maîtresse a discuté avec toute la classe pour tenter de dédramatiser". "On ne prend pas les enfants en otage de cette manière", a-t-il<br /> ajouté.<br /> Le maire d'Ustaritz, Dominique Lesbats, qui gère la cantine scolaire, a indiqué à une correspondante de l'AFP que "la mère avait été avertie mardi qu’elle devait venir chercher sa fille qui ne<br /> pouvait pas déjeuner à la cantine" mais elle n'est finalement "pas venue". Il a assuré que les services de la mairie étaient engagés "depuis plus d'un an" dans une procédure avec les parents de<br /> Léa, qui sont selon lui dans "une mésentente terrible", mais que ces derniers malgré "quatre convocations en 2012" ne se sont "jamais présentés".<br /> Le père de Léa, veut de son côté savoir "qui a donné l'ordre de faire emmener manu militari (s)a fille par une policière" et dit ne pas en vouloir à cette dernière.<br /> La FCPE 64 a jugé "totalement injustifiable" cette intervention de la police municipale et estime que "la responsabilité de la mairie d'Ustaritz est pleinement et exclusivement<br /> engagée". "S'il y a des impayés, la solution doit être trouvée avec les services sociaux ou par les voies de recouvrement légales", ajoute l'association de parents d'élèves dans un<br /> communiqué.<br /> Lire aussi :<br /> <br /> Si ton<br /> père ne bosse pas, tu ne manges pas à la cantine !<br /> <br /> <br /> <br /> La cantine<br /> scolaire ouverte à tous<br /> <br /> <br /> Pour aller 
à l’école, il va falloir payer<br /> <br /> <br /> l'année 2013 débute bien mal! Que de violences !<br /> <br /> <br />
M
<br /> <br /> cinq ans ! le père n'en veut pas à la policière municipale, mais un fonctionnaire peut refuser d'obéir quand l'ordre est manifestement illégal, et là, il l'est.  Bon elle n'est qu'un maillon<br /> d'une machine qui s'emballe. Plus belle la vie !<br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> ---------- Message transféré ----------<br /> > De : Marie-Cécile<br /> > Date : 6 janvier 2013 18:07<br /> > Objet : [zpajol] Rennes, dimanche 6 janvier, expulsion d'une réquisition.<br /> > À : zpajol@rezo.net,<br /> ><br /> ><br /> > Témoignage...<br /> ><br /> > Dehors, il ne fait pas vraiment froid. Juste un petit crachin breton qui pleure depuis des jours sur des nuits d'errance. Le froid qui les fait frissonner est à l'intérieur, là où<br /> s'emmagasine la fatigue des journées à marcher sans but dans la ville, en attendant la réouverture des portes du foyer.<br /> Le froid il est dans la mémoire des corps recroquevillés dans les halls de gare, d'hôpital, dans les stations de métro, les encoignures de portes. La glace, elle se niche dans les devantures de<br /> Noël inaccessibles aux enfants, dans le sourire des passants ingénus et inconscients.<br />  <br /> > File indienne, ombres dans la nuit. Silence ouaté de crainte. Est-ce que ça va marcher ?<br /> ><br /> Une porte, un couloir, des couloirs, encore des couloirs, des pièces, des escaliers, partout. « T'es où ? C'est par où qu'on est arrivés ? J'suis perdu ! ». Petit à petit, des rires fusent. C'est<br /> incroyable comme c'est immense. En plus, il y a de l'eau ! Et de l'électricité aussi ! Curieux : il fait pas froid, c'est peut-être chauffé ? « T'as pris quelle chambre toi ? ». « Le bureau du<br /> directeur ! Il y a même une porte capitonnée ! ».<br /> ><br /> > Tout est propre, impeccable. Ça fait plus d'un an que c'est fermé.<br /> > Bâtiment public, ancienne direction des services vétérinaires, DDASS,<br /> > agence régionale de la santé ... Partis où ? Services supprimés ou éclatés, ici ou là, dans d'autres lieux, parfois loués à prix d'or par l'État dans le parc immobilier privé (privatiser les<br /> bénéfices, nationaliser les déficits).<br /> ><br /> > Ici, la ventilation ne s'est jamais arrêtée et il reste 200 litres de fuel dans la cuve. Dehors des dizaines de personnes à la rue en plein hiver, parfois des bébés. Pas grave : « comme le<br /> changement c'est maintenant, on réfléchit ».<br /> Enfin, pas que. « On » agit, aussi.<br /> ><br /> > Pendant qu'au 7° ciel de la réquisition les sourires illuminent tous<br /> > les visages, pendant qu'on s'embrasse pour fêter ça, pendant que les<br /> > militants sortent les couvertures et les galettes des rois (« avec un<br /> > doigt de café, s'il te plaît »), dehors les robots-cops s'activent,<br /> > bergers allemands à l'appui.<br /> ><br /> > Pas de ronds de jambes inutiles. L'opération com de la préfecture est<br /> > terminée, on va droit au but, avec les moyens adéquats. « Vous sortez<br /> > immédiatement ».<br /> Pas le temps de prendre ses affaires. Matraque au collet. Les chiens sur les talons. Bousculades pour les plus lents et pour les militants qui essaient de prendre des photos. En 10 minutes s'est<br /> bouclé. « Toute façon, on les connaît bien leurs tronches ». «Leurs figures, Monsieur, leurs figures ».<br /> ><br /> > On essaie de se recompter dehors, dans le noir. Il en manque deux.<br /> > Deux militants.<br /> ><br /> > Brusquement, on les voit apparaître, cernés par un groupe de nindjas.<br /> > Des fois qu'ils soient super forts et super dangereux, deux précautions valant mieux qu'une, ils ont été menottés les mains dans le dos.<br /> ><br /> > « C'est quoi cette démocratie ?! » lance un migrant.<br /> ><br /> > C'est quoi ces gens, élus par le peuple sur des valeurs de justice sociale, de solidarité, d'humanité et qui commanditent ça ? Que faudra-t-il pour qu'il sortent de leurs dorures et de leurs<br /> compromissions ? La mort de froid d'un enfant dans la rue ?<br /> > Messieurs et Mesdames les gouvernants,  vous êtes des hors-la-loi car la loi oblige l'État à la protection des personnes. Et dans mes livres de petite fille, on m'a appris que les<br /> hors-la-loi finissaient toujours par être punis.<br /> ><br /> > Joëlle Couillandre<br /> <br /> <br /> <br /> Le 6 janvier 2013 18:35, Association Havraise Solidarité et Echange avec Tous les Immigrés a écrit :<br /> <br /> Bonsoir,<br /> <br /> La préfecture de Rennes a expulsé illégallement, cette nuit, des migrant-e-s qu'elle devrait loger.<br /> <br /> <br /> Voir : http://untoitundroit35.blogspot.fr/2013/01/violation-du-droit-pr.html<br /> <br /> Cordialement<br /> Francis pour le collectif du Havre :" Hébergement : L'urgence, c'est maintenant"<br /> <br /> <br /> Je ne sais pas si tu peux le publier sur le blog<br /> <br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> <br /> "Messieurs et Mesdames les gouvernants,  vous êtes des hors-la-loi (...)".<br /> OUI ! hors-la-loi morale. L'Etat ne protège pas les personnes, l'Etat est un ogre qui mange ses enfants, il est coercitif et garantit la survie du sytème d'exploitation.  Mais hors-la-loi<br /> morale - même chez les animaux il y a des protections par sympathie, même entre espèces différentes - , oui, sans hésitation, et toute les jésuiteries du monde ne transformeront pas des<br /> saloperies sans nom en oeuvres de salut public.<br /> <br /> <br /> Merci pour ce témoignage<br /> <br /> <br /> <br />
K
<br /> pour les belles paroles afin de séduire les foules ils sont fort nos politiques!<br /> <br /> <br /> Reçu aujourd'hui les voeux du président du CG Patrick KANNER: Un voeu pour 2013, une france forte et solidaire!<br /> <br /> <br /> Tidiane, jeune sans papier, mineur mais dont un juge lillois a décrété la majorité, a été mis dehors du foyer qui l'hébergeait en pleine période hivernale. Il n'a obtenu un contrat APJM(Accueil<br /> Provisoire Jeune Majeur) uniquement par la mobilisation de travailleurs sociaux soutenue par la cgt. Son contrat APJM et donc son hébergement et l'aide éducative se termine fin janvier,  le<br /> Département du Nord sera-til fort et solidaire pour prolonger l'hébergement de Tidiane?<br />
M
<br /> <br /> Tu as lu la citation de Jean-Paul Sartre sur sa carte de voeux ? il paraît que ces gens-là combattent les causes de la souffrance ! on doit avoir un différend au niveau de l'appréhension de la<br /> souffrance.<br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> Interpellé par de très nombreux particuliers, personnalités et élus, y compris socialistes, le<br /> président de la République a été personnellement informé et a quand même pris la décision de laisser expulser un jeune Pakistanais.http://www.educationsansfrontieres.org/article45554.html<br /> <br />  « Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent les monstres » (Gramsci)<br /> <br /> Pas plus en 2013 qu’auparavant, on ne lâchera rien.<br /> "Je suis pessimiste par l'intelligence, mais optimiste par la volonté » <br /> Francis<br /> <br /> <br /> <br /> ---------- Message transféré ----------<br /> De : Association Havraise Solidarité et Echange avec Tous les Immigrés <br /> Date : 30 décembre 2012 21:11<br /> Objet :<br /> À : premier-ministre@cab.pm.gouv.fr, sylvie.hubac@elysee.fr<br /> Cc : jean.daubigny@interieur.gouv.fr, raphael.sodini@interieur.gouv.fr<br /> <br /> <br /> <br /> Monsieur le Premier Ministre,<br /> <br /> <br /> <br /> Je me permets d'attirer votre attention sur la situation alarmante du jeune Ahmed SOHAIL n° étranger F923181713 né le 13/02/1989 actuellement enfermé au centre de rétention de Vincennes depuis<br /> le 21 novembre 2012 et dont un vol est programmé dimanche 30 décembre 2012. Ce jeune homme risque de se retrouver dans un pays où il n'a plus d'attaches, livré à lui-même.<br /> <br /> Faut-il vous rappeler que Ahmed SOHAIL est un jeune ressortissant pakistanais de 23 ans, arrivé en France à l'âge de 15 ans ?<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Ses parents menacés de mort, voulaient le protéger et l'ont ainsi confié à un passeur pour le ramener dans un pays où il serait<br /> en sécurité et aurait un avenir meilleur. A 15 ans, il n'a pas demandé à venir en France mais il s'est retrouvé un jour dans les rues de la capitale française, abandonné à son sort et en<br /> situation d'errance. Il est alors balloté de foyer en foyer pour mineurs étrangers où il est confronté à de graves problèmes de violences physiques de la part d'autres jeunes. Incidents qui<br /> l'obligent à fuguer à plusieurs reprises. Dans son errance, il rencontre un compatriote qui l'héberge chez lui pendant quelques mois puis le met à la rue.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> En 2006, Ahmed est enfin pris en charge par l'ASE de Nanterre qui l'envoie dans une famille d'accueil en Normandie où il<br /> retrouve un peu de stabilité et peut enfin suivre une scolarité, en CAP Plomberie au lycée professionnel Notre Dame  Chartres.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> En 2007, il perd la trace de ses parents et apprend par des proches qu'ils auraient été assassinés.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> A sa majorité, il fait une demande de titre de séjour. Il obtient fin 2008 un titre de séjour « étudiant » et<br /> bénéficie d'un contrat jeune majeur jusqu'à ses 21 ans.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> 21 ans, c'est aussi un retour à la case départ pour Ahmed, qui très mal préparé à sa brutale autonomie, se retrouve sans aide<br /> financière et hébergement qui lui auraient permis de poursuivre sa scolarité.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Avec son expérience dans le domaine de la plomberie, il décide de retourner en région parisienne pour chercher du travail. Il<br /> trouve un employeur disposé à l'embaucher. Pour être en règle vis à vis de l'administration, il se présente muni de son Cerfa à la préfecture de Seine-Saint-Denis pour demander le changement du<br /> statut "étudiant" au statut "salarié". Il obtient une Autorisation Provisoire de Séjour, renouvelée tous les 3 mois pendant un an. Face à la lenteur de l'administration, l'employeur<br /> s'impatiente et renonce à employer Ahmed. Il le fait savoir à la préfecture, qui là ne perd pas de temps et s'empresse à notifier à M. SOHAIL en mai 2011 une Obligation de Quitter le Territoire<br /> Français.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Peu avant, M. SOHAIL avait informé la préfecture de son changement d'adresse. Nonobstant cela, l'OQTF est tout de même envoyée à<br /> son ancienne adresse. Quand il s'en aperçoit, les délais de recours sont dépassés.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Ce jeune homme qui, dans le bon sens, devrait être régularisé, eu égard à sa situation personnelle, se retrouve aujourd'hui<br /> privé de liberté et menacé d'expulsion vers un pays où il n'a plus d'attaches et où il encourt un risque réel pour son intégrité physique.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Par co<br /> <br />
M
<br /> <br /> Oui, Maguy, c'est à gerber ! ce qui nous dégoûtait sous la droite mais qui semblait aller de soi compte-tenu de la personnalité de Sarkozy et cie, ne passe pas sous un gouvernement socialiste ;<br /> et que les élus ne viennent pas faire les marioles sur ces sujets-là...quand on a les mains sales, inutile de les frotter l'une contre l'autre avec un grand sourire de sacristain.<br /> <br /> <br /> Sais-tu que l'auteur de la lettre, Rudolf Bkouche est également l'un des fondateurs du Forum des Sciences ? sa prise de position, ne devrait pas laisse le Conseil Général indifférent.<br /> <br /> <br /> <br />
T
<br /> Tu ne crois pas si bien dire moderateur. Les copinages von bon train pour tenter d'abattre mon Sanglier Rouge. Je viens encore de le "découvrir" à mes dépens. L'union sacrée contre mon blog alors<br /> que l'ennemi à abattre est le capitalisme NON? <br />
M
<br /> <br /> c'est tout au moins, un système à éradiquer ; mes ennemis ont un visage.<br /> <br /> <br /> <br />