"Etat social actif, ne pas céder sur nos désirs"

14 Mars 2010 , Rédigé par Le Peinard Publié dans #multitudes versus ideologie

Parce qu'en cette période électorale le très sollicité "peuple" a subi un maximum d'idées moribondes et de slogans putréfiés. Parce que dans les deux canards du taulier du mois de Mars, les agents et les Nordistes ont eu droit dans "Partenaires" à des approximations, des mensonges et des menaces et dans "Le Nord" à la pipolisation de fonctionnaires territoriaux et à leur autopromotion nombriliste fripée. Parce que les paradigmes politiques et sociaux ont changé, sauf pour les momies qui nous gouvernent et dont le monde gangréné persévère à répandre une odeur de charognes, voici pour changer un texte lumineux intitulé "Etat social actif, ne pas céder sur nos désirs - Choming-out", à consulter en urgence sur le site de la "Coordination des intermittants et précaires d'Ile de France" :

cliquez ici :
http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=48496

et encore ici :
http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=4900

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Tourtaux

14/03/2010 19:27

C'est pour ça que j'ai repris cette phrase, pour lancer le dé&bat, si débat il y a!

modérateur

14/03/2010 19:35

je sais :-))

Tourtaux

14/03/2010 18:20

Depuis quand le chômage est passé de la fête au deuil ?

modérateur

14/03/2010 18:42

le jour chômé c'est le jour de liberté, le jour où on vit, c'est une fête. En période de plein emploi, la perte de l'emploi n'est pas vécue dans la même angoisse (crédits, maison, voiture, enfants, avenir...) et indemnisé ou non, il était possible de prendre une respiration et de se désaliéner un peu avant de retourner vendre sa force de travail. Hier et dans un contexte de récession, le chômage était le Malheur qui vous tombait dessus et même bien indemnisé il fallait rapidement se remettre dans la course mais temporairement le chômeur expérimentait une sorte de liberté qui n'appartient pas aux salariés mais seulement aux rentiers et aux actionnaires. Aujourd'hui, non seulement il n'y a pas de boulot et tout le monde le sait, le chômage est peu et mal indemnisé et les chômeurs sont contrôlés, mesurés, étalonnés, même leur pensée est passée à la toise : coupable, fainéant, profiteur, mauvais français, mauvais citoyen, graine de potence, le chômeur est à la fête, le chômage n'est plus une fête - une vacance dans la prostitution de soi à la production et à la marchandise - mais un deuil.