(en attente de titre)
A l'un la honte et l'opprobre, à l'autre les honneurs.
Au Conseil Général du Nord, le progiciel de gestion des personnels ne permet pas de sortir des statistiques sur l'égalité professionnelle "homme-femme". Ce progiciel ne permet pas non plus de procurer en temps opportun les calculs de retraite demandés par les agents concernés. Cela correspond sans aucun doute au cahier des charges de l'entreprise mais...pour que notre DGARH, sortant de sa réserve, en fasse une publicité aussi élogieuse que déplacée, ce progiciel doit bien servir à quelque chose. Certes, il permet "une nouvelle vision de l’organisation des Ressources Humaines". Cela, nous l'avions compris. Nous expérimentons « la nouvelle vision » au niveau des conditions de travail avec la multiplication des droits de retrait, des alertes et de la souffrance des agents.
Nous, à la CGT, nous revenons sur le procédé qui consiste à promouvoir publiquement, dans un communiqué de presse publicitaire, un prestataire payé par notre employeur. Comme le dit et l'écrit un juge, qui a favorisé la révocation d'un de nos collègues : le manquement est aggravé "eu égard au statut de l'intéressé et aux responsabilités inhérentes aux fonctions qui lui sont confiées"...C'est autre chose qu'une accusation d'injures de carabins à supérieurs hiérarchiques, accusation appuyée a posteriori sur un échafaudage rhétorique puant et punie d'un lynchage social. Sur cette histoire de révocation (sur laquelle nous reviendrons ultérieurement) signalons que se met en place une justice de classe où les notables d'institutions qui, dans une démocratie devraient contrebalancer leurs pouvoirs respectifs, se serrent les coudes. On se demande bien pourquoi ! Quand le droit appliqué est le droit du plus fort, où est la justice ? Dans la lutte de classes.